Hisae Ooizumi [Terminé]

♥/ Vous \\♥

Prénom : Laura

Âge : 15 ans

Comment avez-vous connu le forum ?
- Mademoiselle Nanami Kotani.

Avez vous lu le réglement ?
- Non ! Je déc' je l'ai lu.

♦/ Votre personnage \\♦

Nom : Ooizumi
Prénom : Hisae
Âge : 25 ans
Rang : Et bien... J'aurais pensé à Lieutenant-Colonel...
Métier : Qu'elle en ait l'air ou pas, c'est une cuisinière.
Équipage : Kotani's crew si jamais il se crée ^^.

Armes: Elle est moins faiblarde qu'elle le laisse supposer et sa terrifiante force brute suffit amplement.
Fruit du Démon: //

Description Physique : ( 5 Lignes minimum )
Et bien, puisque la description physique est la première sur la liste, attaquons par cette partie. Alors, petite introduction pour m’échauffer et me lancer, laissez-moi vous informer premièrement que Hisae est une jeune femme de 25 ans. Bien sûr, vous le savez déjà. Il suffit pour cela de regarder un peu plus haut dans la présentation et également d’admirer mon avatar. Il est clair que la première observation est la suivante : c’est une femme. Eh oui, une de plus. Pour vos beaux yeux messieurs ! Echauffement terminé, passons au vif du sujet si vous le voulez bien.

Maintenant que vous êtes assuré que cette nouvelle Marine est belle et bien de sexe féminin, laissez-moi vous soumettre une légère description générale. Je n’entrerais pas trop dans les détails, nous verrons cela plus tard. Un peu d’organisation que diable ! Parlons donc de Mademoiselle Ooizumi. Au premier abord, on pourrait la trouver gamine de visage et même de corps. Mais ce ne sera jamais qu’une brève première impression. Il suffit pour ôter tout doute sur sa maturité de la voir marcher seulement. Une démarche réfléchie, lente comme si il était vital d’assurer chacun de ses pas avant de se lancer. Le corps droit, Hisae marche de manière fière, légère, mature et féminine. Bref, on ne peut nier sa maturité rien qu’à la voir marcher. Sa pose, elle, est pourtant détendue. Petite note : rester debout sans rien faire l’insupporte. Au repos, elle à donc tendance à jouer avec ses mains, faire craquer ses doigts et autres petites manies. Toujours rapport à cette première impression d’avoir affaire à une enfant : sa petite taille, toute petite taille de 1 m 60. Elle est petite, ô malheur. Car attraper ustensiles et nourriture en hauteur pour cuisiner devient alors bien vite fastidieux. Mais elle finit toujours par s’en sortir, pas d’inquiétude. Avec sa petite taille s’allie une certaine finesse dans sa silhouette. Ses lignes sont harmonieuses, parfaites. Cette demoiselle est agréable à regarder, on ne pourrait pas dire le contraire. Mis à part son apparence, je fais une petite ligne pour vous parler de sa force. Hisae s’avère posséder une force surhumaine étonnante. Je vous rassure, ce n’est pas venu comme ça. C’est bel et bien le résultat d’un dur entraînement. Mais il n’empêche qu’il reste quelque chose d’anormal dans cette force titanesque. Disons que ses poings briseraient n’importe quel os avec une facilité bien plus que déconcertante. Il n’y a en fait pas tant de choses qui nous donne cette première impression d’être en face d’une gosse. C’est pourquoi elle est si brève. Car même pour les vêtements, elle n’a rien d’une enfant. Et si certains accessoires peuvent laisser un doute, alors il suffit de voir ses beaux pantalons moulants en cuir noirs pour penser le contraire.

Son style vestimentaire n’a rien de bien spécial mais on peut dire qu’elle s’habille « cool ». Notamment avec beaucoup de moulant et de cuir noir. Il faut dire que tous les moyens sont bons pour mettre son petit corps en valeur et ainsi combler ce désavantage qu’est sa taille. Bien que le mot désavantage soit mal employé ici. Il est vrai qu’en combat, cela peut être un avantage considérable mais selon la jeune femme, c’est une chose bien horrible que d’être aussi basse. Je vous le dis maintenant, sa taille est son gros complexe. Tant que je suis dans le même paragraphe qui concerne les vêtements, je vous précise aussi que son uniforme de marine est bien rangé dans son armoire. Mais elle ne le sort qu’à de rares occasions, comme passer dans le bureau d’un supérieur. Si il n’y avait pas cette contrainte, ces pauvres chiffons blancs seraient brûlés depuis bien longtemps déjà !

Ah, maintenant passons à une description plus en détail de ce petit bout de femme. Commençons par ses cheveux qui ne sont pas aussi commun qu’on pourrait le penser. Ils sont bruns foncés, certes, mais pas seulement. Dans ces cheveux-là, on remarque en effet bien rapidement une longue mèche verte, d’un vert clair, terne sur le côté droit. On aurait pu trouver cela hideux avec d’aussi longs cheveux mais cette fantaisie lui allait étrangement bien. Sans doute grâce à la couleur de ses yeux. Ses grands yeux vert limon, une couleur peu commune malheureusement. C’est une si belle couleur. Mais soyons réalistes. Si tout le monde avait la même couleur d’yeux, cette dernière n’aurait plus rien d’exceptionnelle. Et c’est bien l’inhabituelle teinte de ces yeux-là qui fait leur charme. Et quel charme, messieurs, mesdames ! Quel regard magnifique et enchanteur que nous avons-là ! Oui, enchanteur. Vous voyez, la cause de la fameuse première impression que j’ai déjà mentionnée est bien ces grands yeux enfantins. Son regard n’a rien d’effrayant, de combatif ou de cruel. En aucun cas ces iris-là ne refléteront la rivalité ou la colère. Adorables à en vomir, une âme sensible n’y résisterait pas. Les plus beaux adjectifs de notre riche langue française ne serait sans doute pas assez fort pour décrire l’effet que donne ce regard. Quand les sans-cœur qui exècrent la sensiblerie en tomberont malades, les plus humains en seront violemment touchés. Et pourtant, elle ne le fait pas exprès, la petite. Il s’avère juste que ces grands yeux sont comme ça et malgré ses nombreux entraînements, jamais elle ne fut capable d’afficher un regard froid plus de quelques secondes. Elle est d’ailleurs fière de son record et l’expose : 6 secondes ! Je ne rigole pas, elle est réellement incapable de prendre un air haineux, juste à peine provocateur.

Malgré tout, elle ne relâche pas ses efforts et pour faire ne serait-ce qu’un peu plus adulte, khôl et mascara sont vos alliés. Une demi-heure chaque matin pour son maquillage. Non pas qu’elle en met beaucoup. Surtout que, soignée pour tout ce qui touche à l’apparence, elle prend énormément de temps pour ne pas le rater. Et là attention. Un dérapage et on reprend du début. Elle y va donc touuuut doucement. Crayon noir pour souligner son regard allié au mascara pour faire ressortir la belle couleur verte, étoffer ses longs cils et toute la panoplie. Il y a ensuite deux ou trois petites choses en plus par-ci par-là comme le vernis à ongles, toujours le même couleur fuschia. Mais dans tout cela, restent naturelles ses joues fraîches et rosies, comme les joues des jeunes enfants. Tout comme le sont ses lèvres pâles, qui semblent si douces et sucrées… Détrompez-vous, ce n’est qu’une sensation. Sa bouche s’avère acide, légèrement citronnée, désagréable pour qui y goûte une première fois. Comment le sais-je ? Et bien, c’est un des ces secrets détenus de la narratrice seule. Alors, ce visage ne vous semble-t-il pas agréable ? N’êtes-vous pas tombé amoureux de ces yeux enchanteurs ? De ce petit nez légèrement en trompette ? De cette bouche à l’aspect si sucré ? Je le déclare et le soutiens maintenant : Hisae est belle. Et bien, ce n’est certes pas la modestie qui m’étouffe, mais c’est un fait indéniable, avec ou sans maquillage. Il y a des femmes ainsi qui éblouissent par leur beauté. Et cette jeune Marine en fait partie. Aussi simple que ça.

Passé le visage, vous devez vous dire qu’il n’y a plus grand-chose à décrire. Et bien détrompez-vous, je dois vous parler d’autre chose de particulièrement frappant chez cette femme : ses grandes mains. La jeune femme ne possède pas de jolies petites mains douces et délicates au contact chaud. Non, ses mains sont longues et fines, presque démesurément. Ces mains là, ne sont ni chaudes, ni délicates et encore moins douces. Non pas que ses mains soient laides et gâchent tout. Non, non, non. Elles sont justes anormales. Jeunes, elles n’en donnent pas l’impression mais elles sont en réalité dures, rugueuses et fraîches. Et surtout, elles sont grandes. Si jamais vous n’êtes pas déjà sous le charme de son regard, alors remarquez donc ses mains. Ses jolies mains souvent ornées de bagues de toutes sortes. Sa boîte à bijoux en est remplie. Et tiens, parlons en des bijoux. S’il est vrai que bagues et bracelets décorent souvent mains et bras, il est rare de la voir porter un autre type de bijoux tels qu’un collier ou des boucles d’oreilles. Elle n’aime tout simplement pas ça.

Pour finir cette description, je pourrais vous parler un peu plus de ses formes. Sa silhouette est fine, comme je l’ai déjà dit. Elle a plus ou moins les formes d’une femme normale de 25 ans. Peut-être un peu moins. Ses hanches sont plutôt larges, sa poitrine normale mais fière, mise en valeur par ses vêtements moulants et notamment sa position droite lorsqu’elle marche. Enfin bref, une bien jolie femme comme on en voit tant dans les RPG.

Description Morale : ( 5 Lignes minimum )
Chers lecteurs, passons donc maintenant à ma partie favorite de la présentation : la description du caractère. On pourrait en effet trouver un certain contraste entre le physique adorable de cette femme et son caractère… partagé. Oui, plutôt partagé. Disons que niveau comportement, Hisae en a deux différents : un avec ses supérieurs et les mêmes gradés qu’elle, et un avec tous les autres.

Disons qu’avec ses supérieurs, elle est particulièrement attentionnée. Toujours jolie, toujours gentille, toujours bien mise. Obéissante, un vrai petit toutou. Il suffit juste de lui demander de vous limer les ongles où cirer vos chaussures et elle se mettra aussitôt à la tâche. Elle ferait n’importe quoi pour plaire à ses supérieurs. On pourrait bien lui mettre une laisse, ça ferait le même effet. Non, ce n’est pas du cirage de pompe. C’est juste une admiration fortement exprimée. Qu’y a-t-il de mal à être émerveillé par ces personnes qui réussissent dans leur vie ? A ce moment là, pourquoi n’aurait-elle pas le droit de vouloir bien paraître devant ces gens sans qu’on la traite de lèche-cul ? C’est de plus parfaitement naturel pour elle d’être plus attentionné pour ses supérieurs, d’être toujours présentable. Voyez-vous, elle prend déjà énormément de temps à faire son maquillage, à se coiffer, choisir tel ou tel bijou en temps normal, mais si elle sait qu’elle va se rendre dans le bureau d’un plus haut gradé, elle passera trois fois plus de temps pour se faire belle. Déjà qu’elle est superficielle, imaginez un peu. Mais il faut avouer que le résultat en est souvent étonnant, positivement bien sûr.

Par contre, chose qui ne changera jamais, c’est son horreur de l’immobilité. Bien sûr, elle n’omettra jamais un garde-à-vous. Mais seulement, s’il vous plaît, dépêchez-vous de l’autoriser à se mettre au repos. Du moins avant qu’elle le fasse toute seule. Elle a beau y mettre toute la bonne volonté du monde, elle n’arrive pas à rester très longtemps immobile dans cette position-là. Il faut toujours qu’elle fasse quelque chose, c’est une dure vérité. Et même si elle veut tout faire pour montrer respect envers ses supérieurs, il restera toujours certaines choses qui ne changeront jamais. On peut dire aussi que c’est parfois une véritable groupie. La complimenter reviendrait à la faire crier de joie. En tout cas, on ne peut généralement pas la rendre plus heureuse qu’en la félicitant. Ou lui donnant un ordre, ce qui pour elle revient à un grand honneur. En y repensant, la comparer à un chien n’est pas aussi mal que ça. On pourrait presque la voir agiter la queue joyeusement.

Avec les autres, c’est autre chose. Ce n’est pas non plus le parfait opposé. Mais disons que ça dépend. Avec les matelots de son équipage par exemple, elle sera bien plus agréable qu’avec d’autres. Elle est autoritaire, voire parfois tyrannique. Disons que souvent lorsqu’elle a des ordres à donner, elle les donne sèchement et obéir et la solution la plus recommandée. Sinon il se pourrait que vous deveniez son larbin un petit moment. C’est-à-dire que vous travailliez à sa place pendant qu’elle se laissera tranquillement bronzer. Sans doutes que vous serez contraint de lui amener son journal et son cocktail également. Oui, elle est tout de suite beaucoup moins attentionnée. Mais elle ne les tue pas à la tâche, ces pauvres marines, rassurez-vous. Non, après tout, elle n’est pas détestée. C’est bien qu’au fond, elle reste quelqu’un d’agréable, non ? Pour elle, tout ceux de l’équipage sont plus que ses collègues, ils sont ses amis, ses alliés.

Imaginons un instant, situation banale, qu’un des matelots soit subitement malade ou gravement blessé, elle mettra tout en œuvre pour que son état s’améliore. Du moins tout ce qu’elle peut faire. Ce qui veut dire s’inquiéter au point d’être constamment paniquée et incapable de faire quoi que ce soit correctement. Il est clair que si un de ses amis s’avère blessé, elle sera incapable de s’occuper d’elle-même toute seule. Elle tient énormément aux membres de l’équipage, même si elle peut parfois être assez désagréable avec eux. C’est sans doute pour cela qu’on l’apprécie malgré tout. C’est quelqu’un sur qui on peut compter au final. On sait qu’elle n’hésiterait pas un seul instant à mettre sa propre vie en péril pour aider un camarade. Et non, les marines ne sont pas tous pourris de nature ! Elle, bien au contraire est naturellement gentille, trop gentille. C’est pourquoi elle s’est construit un petit masque d’autocrate égocentrique. En effet, dans ce monde-là, les gens trop gentils ne survivent pas longtemps, elle en a déjà fait l’expérience. C’est donc pourquoi elle a décidé il y a de cela quelque années d’arrêter d’être gentille. Même si ça ne marche pas forcément dans toutes les situations.

De bonne humeur, sa nature de petite fille adorable, serviable et attentionnée reprendra souvent le dessus. Avec l’équipage, il lui sera bien difficile de ne pas discuter de tout et de rien devant un café au lieu de travailler. Sauf ordre direct d’un haut gradé. Elle aura aussi tendance à cuisiner deux fois plus. Car n’oublions que même si elle est avant tout lieutenant-colonel de la marine, elle reste dans le fond une cuisinière. Et malheureusement pour les matelots, car elle leur fera forcément manger. Mademoiselle Ooizumi n’a aucun talent. Sa cuisine est immangeable, toujours étrangement sèche, trop cuite et avec ce détail qui fait que vous vous ruez sur le premier pichet d’eau venu. Trop salé, trop sucré, trop épicé. A des doses particulièrement élevée et jamais où il faut. Notamment pour le sel et le sucre qu’elle confond. Ce qui donne des pâtisseries salées et de la viande sucrée. Et pourtant, niveau présentation, c’est toujours impeccable. Appétissant comme il faut, celui qui mange de cette nourriture ressentira pourtant toujours cette étrange déception après avoir descendu l’équivalent de deux tonneaux d’eau. Souvent on lui fait des remarques à ce propos, des critiques. Elle les accepte avec joie et tente désespérément de s’améliorer sans succès. Cela ne l’empêche en rien d’y croire et de continuer.

Son avis par rapport aux pirates ? Elle n’a rien de particulier contre eux. Elle s’est engagée dans la marine par soucis d’argent, chose débile puisque de toute façon, elle reste quand même constamment fauchée. Bon, elle s'est aussi engagée pour le voyage, l'aventure. Mais il faut avouer que les crimes commis par les pirates l’insupportent. Ou bien qu’un pirate insulte un de ses amis où dise quelque chose de travers. Dans ce cas là, pas de pitié et elle fait son boulot sans remords. Mais cela ne s’applique pas qu’aux pirates. En fait, pour elle les pirates sont comme d’autres personnes, ils n’ont rien de plus ou de moins et ne sont pas tous pareils. Après tout, elle a souvent vu des marines hauts gradés bien plus horribles que certains pirates. Hisae étant une femme, les beaux garçons ne la laisse pas indifférente et il faut dire qu’elle peut avoir bien du mal à frapper dans ces conditions. Bien sûr, s’il faut le faire, elle le fait. Mais cela la déconcerte tout de même, étant quelqu’un de particulièrement soucieuse de l’apparence. Aussi dans ces conditions, elle est bien souvent larguée. Elle n’est pas genre à draguer ou charmer, elle ne sait pas faire ces choses là. Et encore moins tomber amoureuse ! Juste pour dire qu’elle ne reste pas indifférente. Ne vous trompez pas ! Elle ne restera pas démunie pour autant juste par ce que vous êtes beaux, messieurs. Si elle peut taper et doit taper, pas de pitié. Autre particularité dans le même genre, elle ne peut pas se battre contre une femme. Elle n’y arrive tout simplement pas. Comme un genre de galanterie de femme à femme. Ca, personne ne sait pourquoi. C’est juste comme ça. Ca la gênerait trop de se battre contre, au fond, quelqu’un comme elle. Bref, elle en serait presque inutile. Mais sa force titanesque est un avantage bien trop grand pour laisser filer cette femme- là.

Nouveau paragraphe, nouveau sujet ; cette jeune femme s’avère être plutôt peureuse. Elle est notamment effrayée par le noir. Elle ne peut pas s’endormir non seulement sans lumière, mais seule encore moins ! Pour elle, faire la vigie de nuit et la chose la plus horrible qui soit. Si risquer sa vie ne lui fait pas peur, bien d’autres petites choses la terrifie au plus haut point. Les insectes, ces horribles petites bestioles qui se tordent, tel des monstres inhumains en font partie. Les araignées. Les lapins depuis qu’elle s’est fait mordre par l’un d’eux. Et nombres d’autres choses. Si bien que dresser une liste complète serait mission impossible. Même si elle ne semble pas très mature sur certains points, Hisae possède un grand sens des responsabilité et aussi une objectivité à toutes épreuves. C’est un peu une gamine sans en être une en fait. Car dans les moments critiques, même rien ne le laisse paraître, elle saura agir comme une adulte et prendre les bonnes décisions. Après tout, elle n’est tout de même pas lieutenant-colonel pour rien.

Pour finir enfin, je vais vous parler de sa relation avec Mademoiselle Kotani, puisque cette jeune vice-amiral est la personne la plus importante à ses yeux. Voyez son comportement avec ses supérieurs ? Le même puissance 10 et ça vous donne son comportement avec cette supérieure en particulier. Elle l’admire comme elle n’a jamais admiré personne, au point de tomber dans les pommes à chaque compliment. A vrai dire, de dehors, on pourrait facilement croire Hisae folle amoureuse de Nanami. Il est vrai que le fossé entre admiration et amour n’est pas très profond mais je peux vous assurez que c’est de l’admiration. Pour Hisae, Nanami est la personne la plus belle, la plus cool, la plus forte, la plus géniale de toute l’histoire. Elle ne supporte pas qu’on la rabaisse et perd bien facilement son sang-froid à ce sujet. Oui, chacun des ordres de cette femme est la plus belle chose que l’on puisse recevoir. Un monde sans Nanami Kotani ? Impensable ! La lieutenant-colonel et sans doute complètement folle de cette Marine-là. Elle s’inquiète pour elle comme pour personne et ferait n’importe quoi pour son bien-être. Même sauter par-dessus bord, si si. Seul défaut : Hisae ne supporte pas la fumée de cigarette.

Histoire : ( 20 Lignes minimum )
Nous voici donc à l’histoire de Hisae. Si vous voulez du dramatique, des larmes de désespoir et des cris d’agonie, passez donc votre chemin car ce n’est en rien ce que je vais vous raconter. Non, la jeune femme n’a pas eu le malheur de voir sa famille et tous ses amis se faire égorger sous ses yeux par de vils pirates. Ils sont tous en vie, sans exception. Parce que c’est bien beau, les histoires où tout le monde meurt, mais je m’en suis lassée.

Un beau matin de printemps, la saison verte, la famille Ooizumi était fière d’annoncer à tous ses amis l’arrivée d’un petit ange sur notre belle planète. Un beau petit ange nommé Hisae. Un petit bébé adorable, venu au monde sans encombre, comblant ses parents de bonheur. Sur le restaurant, commerce familial était affiché une grande affiche invitant tout le village à fêter la naissance. Ces parents étaient en effet propriétaires d’un bar-restaurant. Ils faisaient un sacré bénéfice, étant le seul bar à 10 kilomètres à la ronde. L’île où est née et a grandit notre jolie demoiselle s’avère en effet être un pauvre morceau de terre perdu au beau milieu de North Blue. Le village s’avère n’être qu’un pauvre patelin paumé dont personne n’a jamais entendu parler. Son nom ? OceanTown. Nom très réfléchit en partant du fait que ce village se trouve juste à côté d’un immense champ de petites fleurs bleues qui s’épanouissent au printemps. Certaines personnes s’accordent à dire que ce champ en cette période de l’année ressemble à l’océan. Donc : OceanTown. Mais bref, c’était un endroit paisible, sans soucis. Il n’y avait que peu de monde, tous se connaissaient. Et surtout, tout le monde connaissait les Ooizumi et cette petite était devenue une petite étoile pour les habitants. Petite merveille de la nature, on la cajolait, la gâtait. On lui donnait tant d’affection, de tendresse. Au fil des années, ça n’allait que de mieux en mieux pour des parents comblés.

La petite grandissait. Allez, donnons-lui sept belles années. Chacun de ses anniversaires avaient donnés des fêtes où tous les amis de la famille se réunissaient. Parfois, ces amis ramenaient leurs rejetons avec eux. Tout le monde pouvait venir la voir souffler ses bougies. Tout le monde l’adorait, un peu comme si c’était la gosse de tout le monde. Elle était déjà si gentille. Une gentillesse naturelle. Le genre de gentillesse innocente juste là pour donner sans rien espérer en retour. Le genre de gentillesse dont les gens profite. Hisae était serviable et commencer à aider sa mère au restaurant en faisant la serveuse. Elle était aussi bien empotée et les plateaux tombaient souvent. Mais elle était si adorable, surtout à s’excuser cent fois et tout faire pour se faire pardonner. Décidément, on ne pouvait pas lui en vouloir. Pour les parents, c’était une référence de la petite fille parfaite. Gentille, adorable à en devenir naïve. Ne jamais contester l’autorité parentale. Aussi, énormément de parents disaient à leur enfant qu’ils devraient prendre exemple sur la petite Ooizumi, si mignonne, si serviable, si polie. Et les enfants en question, ça ne leur plaisait pas. Aussi ils rejetaient tous leurs malheurs sur cette pauvre petite fille aux yeux verts. Elle devenait le petit chien des gamins du village et se faisait insulter, parfois frapper. Mais cela ne lui faisait rien parce qu’on lui disait que c’était « affectif ». Elle le croyait. Ce comportement empirait et elle n’avait pas d’amis de son âge. Même si elle pensait le contraire. Parce que si ce qu’elle subissait était « affectif », alors où était le problème. Seuls ses parents voyaient le problème mais pas l’enfant trop gentille pour ouvrir les yeux. Ses parents s’inquiétaient souvent de savoir pourquoi parfois leur si gentille petite fille revenait à la maison couverte de bleus. Mais Hisae ne disait rien. Ses « amis » lui interdisaient de dire quoi que ce soit, elle obéissait.

~

10 ans, printemps, anniversaire, fête. Sa petite vie de persécutée continuait de même que son petit boulot de serveuse bénévole. Elle souriait toujours et renversait toujours énormément de plateaux. Même pour son anniversaire, elle continuait de servir. Il y avait toujours beaucoup de monde. Parfois des inconnus de passage qui faisait une halte sur l’île. Généralement, on les invitait eux aussi à se joindre à la fête d’anniversaire. Ce jour-là, Hisae avait déjà renversé trois fois la même commande. Table 5. Quatrième essai raté à un mètre de sa destination :

- T’es idiote ou quoi ? Arrête de servir si tu ne sais pas faire !

Cette voix aigu avait retentit dans la salle et atteint les oreilles de l’adorable petite fille. Une voix d’enfant. Assis à la table, devant elle se trouvait un gamin, un petit blond, regard brun qui la fixait. Une voix féminine raisonna derrière lui l’appelant, le réprimandant :

- Ko-chan ! Voyons ne soit pas si méchant !

L’appellation sembla pourtant le gêner bien plus que la réprimande puisqu’il répliqua tout de suite avec gêne « Maman arrête de m’appeler comme ça ». Hisae en sourit, un grand sourire :

- Et toi vas bosser au lieu de te moquer de moi !

Il s’adressait bien à la pauvre Hisae qui n’avait rien fait de mal. C’est ainsi que ce fit la rencontre de toute une vie. Apeurée, la jeune Ooizumi avait filé chercher à nouveau la même commande pour l’apporter à ce nouveau client. La fête finie, « Ko-chan » et sa mère se présentèrent devant Hisae et ses parents. Les trois adultes firent sortirent les enfants dehors pour discuter un peu. Notamment de comment ils allaient hébergés les petits nouveaux. Oui, la mère du blondinet demandait si elle est son fils pouvaient rester un moment. On ne sut jamais la raison exacte mais ils finirent par emménager à OceanTown. Ils étaient tous les deux heureux d’être ici. Ko-chan au final laissait tout le monde l’appeler comme ça. Personne ne connaissait son vrai prénom, pas même Hisae qui par la suite devint sa meilleure amie. Il la défendait contre ces sales gosses qui la battait, quitte à lui-même se prendre des coups et bien qu’il la traite souvent d’idiote, il était restait gentil avec elle. Souvent aussi il abusait de sa gentillesse. Elle était tellement facile à manipuler qu’il l’avait surnommée Wanko-chan*. Il lui racontait ses problèmes et lui parlait de son rêve de devenir un grand pirate et de parcourir le monde en cherchant des trésors. Elle l’écoutait avec émerveillement. Hisae commençait aussi à cuisiner et le blondinet lui servait de cobaye. Ils étaient tous les deux inséparables. Ko-chan était l’unique ami de Hisae et c’était semblerait-il réciproque. Ils auraient pu tomber amoureux l’un de l’autre mais ce ne fut pas le cas. Deux ans passèrent ainsi tranquillement jusqu’aux dix-huit ans d’Hisae, le jour où le rêve de Ko-chan vint se mêler de tout et changer un bel anniversaire en aventure. Il n’était pas venu, chose tout à fait anormale. Aussi Ooizumi se rendit chez lui et le vit faire ses valises. Naturellement, sa réaction fut de lui demander des explications :

- Je pars à l’aventure ! Et tu viens avec moi Wanko-chan !
- Hein ? Maintenant ? Mais… Et mes parents ? Et ta mère ?
- On les laisse ! On aura qu’à leur écrire un mot et on s’en va ! Tu vas voir ça va être génial ! Et moi je pourrais devenir pirate ! Et je t’engage pour faire la cuisine ! Qu’est-ce que t’en dis ?

Elle ne réussit pas à refuser. C’était son meilleur ami. Il se lançait dans son ambition. Et de toute façon la jeune femme à cette époque était parfaitement incapable de dire non. Ils partirent donc tous les deux de leur paisible petite île en tant que pirates. Et oui ! Fut un temps où la lieutenant-colonel de la marine Hisae Ooizumi était pirate. Ce fut ne qu’un bref instant. Pas même un an. Ils étaient partis sur une barque du port achetée depuis un bon moment déjà par Ko-chan. Tout le monde était au restaurant à faire la fête alors que l’héroïne du jour partait à l’aventure avec son meilleur ami.

~

La bouffe était naturellement horrible. Puisque Hisae était nulle en cuisine, elle tentait de servir comme elle pouvait et s’entraînait au corps à corps. Chaque jour, elle frappait plus fort, encore et encore. Cela ne semblait pas pour lui déplaire. Naturellement, elle était gentille. Mais la violence ne lui déplaisait pas. C’était comme ces gosses qui la battaient. Elle n’avait aucun remords à se battre. Pourtant, il était clair qu’elle était encore trop gentille pour oser mettre quelqu’un K.O. L’argent ? Ko-chan s’en occupait. Il volait, puisque son amie en était parfaitement incapable. Il avait commencer à économiser pour s’acheter un plus gros bateau ce qui arriva rapidement. Puis vint le recrutement. Il fallait bien trouver un équipage. Ils s’arrêtaient sur des îles et cherchait des gens susceptibles de vouloir devenir pirate. C’était amusant, et pour le moment plutôt innocent. Ils trouvèrent un nouveau compagnon, un tireur d’élite. Il était grand, beau, assez susceptible mais sympa. Il semblait adorer les chats, aussi le Capitaine et la cuisinière décidèrent de le surnommer Neko-chan. Ko-chan, Wanko-chan et Neko-chan. La fine équipe, n’est-ce pas ? Hisae ne connut malheureusement que ce membre-là. Elle dû quitter l’équipage avant d’en rencontrer d’autre.

Pour ne pas faire trop cliché -c’est tabou, on en viendra tous à bout *sbaf*-, je ne commencerais pas mon paragraphe par « C’était un jour pluvieux, l’orage pointait bientôt le bout de son nez etc.». Non, tout à fiat le contraire. Il faisait chaud, ciel bleu, mer calme. Un jour parfait. Les trois pirates s’étaient séparés. Ko-chan avait soif, Hisae devait acheter de la nourriture et Neko-chan avait besoin de munitions. Ko-chan, genre à s’attirer nombre de problème avait trouvé le moyen d’énerver dix gros bandits, des musclés. Il était trop fier et maintenant il était dans le chou. Hisae le trouva ainsi, en mauvaise posture en plein combat avec dix énormes masses qui se jetaient sur lui. Elle était cachée, vue de Ko-chan mais pas des bandits. Elle était paralysée. Fallait-il qu’elle l’aide ? Mais elle n’était pas assez forte ou agressive. Il faudrait qu’elle les mette K.O. pour l’aider. Elle n’en était pas capable. Au final, elle ne voulait pas faire de mal à des inconnus, aussi méchants soient-ils. Elle resta figée devant le spectacle et Ko-chan serait mort sans l’intervention de Neko-chan. Un tir sembla suffire à faire fuir ces gars-là. Une fois le champ libre, la jeune Ooizumi ne laissa pas Ko-chan agoniser seul plus longtemps et le rejoins. Elle le releva et l’appuya sur elle, Neko-chan restait tout près. Le pauvre se trouvait incapable de parler où marcher seul. Ils retournèrent tous au bateau pour s’occuper de lui, l’allonger, soigner ses blessures et le laisser se reposer. Deux jours passèrent, le temps pour le capitaine blond de se remettre un peu. Hisae elle se donnait à fond dans son inquiétude. Elle était donc parfaitement incapable de faire quoi que ce soit et le tireur dû occuper de tout. Puis finalement, vint la dernière conversation qu’eut la jeune pirate avec son capitaine. Ko-chan annonça simplement son amie d’enfance qu’il avait fait une erreur :

- Désolé, je n’aurais pas dû te prendre avec moi. Je pense qu’au final, tu es trop gentille. Tu ne peux pas être pirate. Tu sais, ça ne sera pas toujours aussi facile qu’au début. Ce n’est pas tout rose non plus, la vie de pirate. Décidément, tu es beaucoup trop gentille. Je vais te ramener à OceanTown, tu y seras bien mieux.

En gros, il disait à Hisae qu’il ne voulait plus d’elle. Il avait raison, elle ne pouvait pas devenir pirate. Il la ramena donc sur son île natale. Retour au point de départ. Elle n’avait rien dit, elle n’aurait pas pu contester. Elle revint donc chez elle et fut accueillie à bras ouvert par ses parents. Elle rassura tout le monde, ses parents comme la mère de Ko-chan et la vie repris simplement. Mais ce n’était plus comme avant. Hisae n’avait plus les rêves qu’apportait son ami, elle ne s’émerveillait plus de rien, elle n’y arrivait plus.

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Une paisible année passa ainsi puis les vingt ans de la jeune Ooizumi étaient venus. Au cours de cette année, elle avait réfléchi. Longuement réfléchi. Elle voulait continuer à voyager et à son anniversaire, elle repartit de l’île sans en souffler mot à quiconque. Elle partit pour une île quelconque, en se laissant porter par les flots. Et c’est sur cette île que sa vie de marine commença. A peine arrivée, elle remarqua immédiatement une forteresse plus loin, décorée du pavillon de la marine. Elle avait besoin d’argent, elle avait besoin d’un travail, elle avait besoin de voguer sur les mers. La première chose qu’elle fit fut donc la suivante, sans réfléchir plus sur le pourquoi du comment, sur si le fait qu’elle été pirate puisse poser un problème ou pas. Elle s’engagea et fut prise. Et vint son premier jour de service. Et avec son premier jour de retard.

Elle ne s’était pas levée. Aussi elle était pressée. Elle courait le long du chemin pour rejoindre son lieu de travail et ne faisait pas attention à ce qui l’entourait. Puis elle bouscula un homme, grand et fort. Susceptibles, lui et ses deux amis s’en prirent donc à elle. Incapable de se défendre seule, elle fut heureuse de voir un des hommes tomber. Elle n’eut qu’à tourner la tête pour voir à quelques mètres une jeune fille, semblerait-il plus jeune qu’elle. Rapidement, cette fille se débarrassa des trois forbans et ainsi sauva notre Marine. Trop fort ! Hisae se trouva sans voix tant cette fille-là était classe. Et de plus, elle lui devait la vie ! Bien qu’elle ne se serait sans doute pas fait tué pour quelque chose d’aussi idiot mais c’était ça dans l’esprit de Hisae. Elle était émerveillée comme elle ne l’avait jamais été. En plus, elle était si belle, si cool, si… géniale ! Le regard scintillant, Ooizumi fut heureuse de la voir venir vers elle et lui demander si tout allait bien. Elle répondit un « oui » enthousiaste, en remarquant la différence de taille. Cela n’importait guère. Elle lui proposa de l’accompagner au QG de la marine. Hisae ne put qu’accepter puisque elle-même s’y rendait pour son premier jour. Elle remarqua aussi la tenue de sa sauveuse. Une robe rose ? Alors que elle avait mis quelque chose de plus sobre. Non, trop pressée, elle n’avait pas non plus pensé à l’uniforme des marines mais de là à mettre une robe rose… M’enfin, ce n’était pas moins cool.

Toutes les deux se rendirent donc au QG, firent connaissance et se mirent d’accord pour l’excuse. Hisae était contente d’avoir rencontrer quelqu’un d’aussi bien dès le premier jour. Elles s’entendaient merveilleusement bien toutes les deux. Arrivées à destination, elles se séparèrent mais se retrouvèrent à l’entraînement. C’est ainsi que tous les jours, elles s’entraînèrent ensemble, même si Nanami, l’amie d’Hisae, s’avérait bien plus douée. Hisae s’entraînait de plus en plus durement et développait une incroyable force mais n’en restait pas moins peu douée. Hisae avait commencer à admirer Nanami jusqu’à l’appeler Oyakata-sama*2. Elle évoluait dans sa carrière et devint ce qu’elle est aujourd’hui, en prenant un peu d’autorité et de confiance en elle. C'est-à-dire un lieutenant-colonel sous les ordres du vice-amiral Nanami Kotani.
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* Wanko : veut dire « toutou » en japonais.
*2 Oyakata : veut dire « boss » ou « patron » en japonais.

Test RP : ( 40 Lignes recommandées )
La cuisine du navire était géniale, équipée et tout et tout. Seul problème : les placards. Pourquoi étaient-ils placés si haut, ces maudits placards ? Mais depuis le temps, la jeune femme avait trouvé la combine. A portée de main se trouvait un tabouret. Ce n’était pas plus mal. Elle l’utilisait pour cuisiner, attraper les aliments. C’était bien plus simple ainsi. Devrais-je vous raconter ses fabuleuses journées en mer lors des instants paisibles ? Non. Ce serait ennuyeux à en mourir. Je me ferais jeter de la scène avec un lancer de tomate, moi pauvre narratrice innocente. Je vous épargnerais donc le récit de son lever et sa partie de poker avec l’équipe -désastreuse soit dit en passant-. Nous sautons donc cette partie de la journée pour passer directement à cet instant précis, cette image où l’on peut voir notre gentille demoiselle cuisiner. Sur le comptoir, derrière elle, reposaient ses bijoux et sa veste en cuir. Elle ne gardait jamais de choses de valeur sur elle qui serait susceptible d’être tâché lorsqu’elle cuisinait. Elle n’avait pas assez d’argent pour se permettre de tout claquer chez le teinturier. Elle mettait donc également un tablier. Une étoffe simple, et semblerait-il blanche. Oui, on pouvait tout juste deviner que cette protection eut été blanche à une époque, lointaine époque. Aujourd’hui, il était couvert de tâches persistantes de différentes couleurs. L’impression de « terriblement sale » était la première chose qui venait à l’esprit de celui qui voyait ce tablier. Ses cheveux étaient noués en couette haute. Ce serait également désastreux que ses longs cheveux bruns trempent dans le chocolat collant qu’elle préparait. On pouvait douter que c’était du chocolat à l’odeur âpre qui se dégageait de la casserole. Mais en tout cas, ça en avait la couleur et la consistance. Cuillère en bois d’une main, manche de la casserole de l’autre, elle touillait joyeusement son petit mélange de chocolat fondu et de sel. Encore, elle avait confondu sel et sucre. Pourquoi fallait-il que ces condiments aient la même forme et couleur ? Et surtout, pourquoi ces maudites étiquettes étaient-elles inversées ? Oui, personne n’avait encore jamais pensé à indiquer correctement les bocaux.

Il était trois heures de l’après-midi. Pourquoi cuisinait-elle ? Et bien, mademoiselle était vexée. Comme on ne pouvait le lire sur son visage et encore moins ses mouvements, je vous le dis maintenant. Pourquoi était-elle contrariée ? Pour nombres de raisons bien différentes. Lesquelles ? Et bien, il faut remonter à la veille pour la première. Vous souvenez-vous ? Hisae a peur du noir. N’est-ce pas un peu enfantin ? Et lorsqu’on lui fit la remarque, elle décida de remédier. Aussi cette nuit-là, elle fit une terrible erreur. Seule, aucune lumière. Elle ne réussit pas à fermer l’œil de la nuit. Deuxième raison ? Et bien, mis à part le fait qu’elle ait perdu au poker la moitié de son salaire, on ne compte plus le nombre de fois où elle tomba par terre à cause de nouvelles chaussures à talons. Mal aux pieds, paupières lourdes, poches vides, comment ne pas être vexé et agacé ? Cuisiner la calmait. Elle était seule dans la pièce, tout était tranquille, parfait. Du moins pour elle parce que pour une personne normale, l’odeur intenable du chocolat serait de trop. Hisae goûtait sa cuisine de temps en temps. C’était étrange. Elle, rien ne semblait l’affecter au niveau de la nourriture. Comme si dans sa bouche, tout avait bon goût. Encore heureux parce que sinon qui mangerait le trop de nourriture préparée par elle dont personne ne veut ? Bref, pas un bruit, elle avait presque fini, tout aller bien.

Et tout aurait pu aller bien si le navire n’avait pas été attaqué par des pirates. Décidément, ils n’avaient que ça à faire, ces pauvres gars. Attaquer l’ennemi sur un coup de tête comme ça ! Dehors, le combat rageait. Le bruit, les cris. Le lieutenant-colonel était vexé, elle ne voulait pas se battre mais avait bien compris ce qu’il se passait. Et peut-être ne l’aurait-elle pas fait si tout n’avait pas dérapé. Mais malheureusement, un des pirates balança si violemment un des matelots que ce dernier passa par la porte et au passage renversa le chocolat, dévastant la cuisine par la même occasion. Dans un grand bruit d’instruments s’entrechoquant, le tablier ne suffit plus à protéger les vêtements de la cuisinière qui retrouva sur son pantalon à vingt mille berrys une énorme tâche marron. Ce n’était pas la faute du marine inconscient. Il n’était pas blessé, juste inconscient. Donc pas d’inquiétude, dors matelot et laisse tata Hisae s’occuper des méchants. Elle était déjà agacée, maintenant c’était pire. Sa cuisine : détruite, son chocolat : fichu et son pantalon : dévasté. Vingt mille berrys ! Non, ce pirate ne s’en sortirait pas comme ça. Elle se pencha pour ramasser une poêle, ça pouvait toujours servir. Puis enfin, place au combat messieurs dames ! Elle sortit sur le pont, en plein milieu du combat. Elle ne chercha pas particulièrement le responsable de l’incident. C’était leur faute, à tous. Elle choisit sa cible simplement, en visant la première tête venue. Elle allait se défouler ainsi, ça ne pouvait lui faire que du bien.

Elle fit un grand tour, se retrouva dans le dos de sa cible. Arrivée assez près, elle resserra son étreinte sur la manche de l’instrument de cuisine et d’un geste vif, elle claqua la poêle dans le crâne du pirate qui, dans un « clang » distinct bascula sur le côté. Le pauvre homme grogna en se retourna et vit cette naine qui venait de lui exploser la moitié du crâne avec une simple poêle. Il cracha du sang, pas étonnant avec la force de la demoiselle :

- M’attaquer par derrière… Vous êtes bien des lâches, les chiens du gouvernement !
- Lâches ? A la guerre comme à la guerre, le gueux !

Il ne sembla pas apprécier l’insulte. Ou peut-être était-ce à cause de l’effet donné par son regard enfantin et adorable ? Difficile d’imaginer une jeune femme parler ainsi sans même une once de provocation dans son regard. Peu importe, tout ça pour dire que le pirate était maintenant en rogne et se jetait sur notre jeune lieutenant-colonel. Le pauvre, aucune jugeote. Lorsqu’il fut arrivé à une distance on ne peut plus raisonnable, Hisae qui tenait son manche à deux mains lui claqua à nouveau violemment le crâne avec la poêle. Et là, j’aurait aimé vous dire « Homerun ! », mais nous ne sommes pas au base-ball et il ne s’agit pas d’une balle mais d’un pirate. Par contre, ce forbans eu tout de même la joie de décoller les pieds du sol pour voler par-dessus bord. Charmant n’est-ce pas ? Le combat continua ainsi, pirate par pirate. Les marines étaient bien plus fort que ces idiots là et tout l’équipage fut bientôt arrêté, ficeler et prêt à être jeté en prison. Aussi simple que ça, on entreposa le paquet dans un coin de la cale, dans le noir et la route repris tranquillement pour Hisae, le cœur allégé.

Alalalala -_- Encore une adepte du geek powaa x)

M'enfin, j'te souhaite la bienvenue et bon courage pour ta présentation.

Elle ma envoyé un Mp et elle nous previens qu'elle postera sa presentation dans le week-end pour faute de temps.